La Direction, lors d’un “talk show” de Namita SHAH, a annoncé s’être séparée du Directeur OT/TL….
Dans les faits, celui-ci semblerait avoir démissionné “de son plein gré” après que le comité d’éthique a été saisi sur des dossiers de “comportement personnel” …
Dont acte…
À l’occasion du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes, la CGT exige une vraie politique de lutte contre les violences sexistes et sexuelles au-delà des mesures d’affichage.
Pour en finir avec le « business as usual » :
L’éviction récente du directeur de OT/Technical Lines illustre bien la difficulté d’éradiquer certains comportements toxiques, y-compris à TotalEnergies. La santé et la sécurité de tous les travailleurs et toutes les travailleuses est une obligation de l’employeur. La direction se retranche derrière son comité d’éthique et met un voile discret sur les circonstances de l’éviction. Pour la CGT, cela ne suffit pas.
L’exemplarité d’une telle situation
doit être l’occasion de faire valoir les différentes mesures et voies de recours à disposition des salarié·es et notamment les dispositions légales.
Pas de continuer comme si de rien n’était, business as usual…
En cette journée internationale du 25 novembre, dans un contexte de guerres qui se multiplient, notre soutien va à toutes les femmes dans le monde, premières victimes avec les enfants des conflits armés. Nous manifestons particulièrement notre soutien aux femmes d’Ukraine, de Birmanie, de Palestine, d’Israël, du Haut-Karabakh.
Nous clamons haut et fort notre solidarité avec nos sœurs afghanes maintenues sous le joug d’une oppression effroyable où même aller à l’école devient un acte héroïque. Nous réaffirmons notre sororité avec les femmes iraniennes et kurdes en révolte pour leur liberté.
Femme, Vie, Liberté.
Nous apportons notre soutien aux femmes ouïghoures, persécutées, victimes de politique génocidaire.
Les violences sexistes et sexuelles surviennent partout, et tout le temps :
dans nos espaces familiaux, sur nos lieux de travail et d’études, dans l’espace public, dans les transports, dans les établissements de soin, les cabinets gynécologiques, dans les maternités, dans les milieux du théâtre, du cinéma, du sport, en politique …
Dans tous les milieux sociaux.
Elles touchent les femmes comme les filles.
La plupart du temps, encore, les victimes ne sont pas crues, les plaintes classées sans suite, l’impunité des agresseurs persiste. La justice reste encore largement sourde à reconnaître ces violences.
Nous exigeons l’application des lois existantes, l’obtention immédiate de 3 milliards d’euros pour combattre enfin efficacement ces violences, un plan d’urgence national, des politiques publiques s’élevant contre la tolérance sociale, promouvant la prévention, la protection et la solidarité vis à vis des victimes et des co-victimes, mettant fin, enfin, à l’impunité des agresseurs !
RDV le 25 novembre à 14h30
place Clémenceau à PAU
Rassemblement pour rendre hommage
à toutes les victimes de la violence machiste,
les femmes, les personnes LGBTQIA+,
à toutes celles qui souffrent et qui luttent.
Pour faire valoir nos revendications,
pour exiger la fin des violences machistes.