La population expatriée est devenue le parent pauvre de la gestion du personnel. Autrefois choyé aux plus belles heures africaines du groupe, ce contingent a vu ses conditions contractuelles et compensatoires être grignotées au fil des ans, au point que l’attractivité de ce choix de vie et de carrière pose question. La direction de TotalEnergies a toujours été réticente à ce que les instances de représentation du personnel aient un droit de regard sur les conditions d’expatriation, préférant un régime règlementaire où choix du prince et opacité font la paire.
Dans le même temps, avec la mise en retrait des collèges métiers et la mise en place du job-posting pour gérer la mobilité interne, les ressources humaines sont passées d’un extrême à un autre. Fini la gestion raisonnée de l’attribution des postes en fonction des besoins, place au grand marché de l’emploi dérégulé. Le résultat : un grand bazar, des engorgements sur certaines offres et une pénurie de postulants sur d’autres… Et des passe-droit qui font douter de l’équité du système.
L’opacité dans la transparence…