GREVE DANS LES ETABLISSEMENTS INDUSTRIELS DU GROUPE TOTAL
Depuis vendredi 13 décembre, date de l’ouverture des négociations sur les salaires dans la branche pétrole du groupe, la majorité des établissements industriels sont en grève à l’appel de la CGT.
Les salariés des raffineries de Donges, Normandie, Grandpuits, La Mède, de l’usine TOTAL Fluides d’Oudalles, de l’établissement des Flandres ont massivement répondus à l’appel de la CGT dès vendredi matin. Ils ont été rejoints dans la journée par ceux de l’usine TOTAL Pétrochemicals de Gonfreville et de la raffinerie de Feyzin.
Leur revendication est claire : des augmentations générales de haut niveau.
La direction du groupe TOTAL n’a en effet pas l’intention de faire profiter les salariés des excellents résultats qui, cette année encore, vont enrichir très grassement les actionnaires.
Avec des augmentations garanties comprises entre 1,2 et 1,5%, la direction se moque ouvertement des salariés qui sont les vrais créateurs de richesses.
Les résultats mirobolants du groupe, qui sont régulièrement supérieurs à 10 milliards d’euros, la rentabilité qui progresse d’année en année, ce sont les salariés qui doivent en profiter.
Ces salariés à qui ont demande de faire toujours plus avec toujours moins de moyens, à qui on annonce en permanence la potentielle fermeture de leur site s’ils ne sont pas « dociles », à qui on demande de faire tourner les installations avec des bouts de ficelles. Ils sont à bout et ne comprennent pas pourquoi la direction les méprise encore plus en ne négociant pas des augmentations garanties dignes de ce nom, alors que les résultats du Groupe TOTAL le permettent.
La CGT demande donc à la direction du Groupe de revoir sa copie et de rouvrir dans les plus brefs délais les négociations afin que les augmentations garanties soient au niveau et compensent réellement les pertes de pouvoir d’achat.