Vous avez été plus de 450 à répondre au questionnaire sur le flex-office que nous avons mis à disposition le 30 septembre dernier. Un grand merci aux participants. Les résultats sont riches d’enseignements et vont permettre d’alimenter le débat sur l’aménagement de la tour Link.
En voici le retour :
- ØPlus de la moitié des salariés interrogés se disent peu ou pas du tout à l’aise avec le passage en Flex-office, et deux tiers des sondés nourrissent des inquiétudes à cette perspective.
Les entités interrogées sont variées, ce qui donne un panel représentatif des salariés appelés à intégrer la future tour Link à la fin de l’année 2026. Les salariés de One-tech sont les plus nombreux à avoir répondu, mais ceux de TGS, du Marketing et Services, de la Holding et de l’Exploration-Production, entre autres, ne sont pas en reste..
- Ø68% d’ingénieurs et de cadres, 12% de managers et 20% d’Oetams se sont exprimés. La plupart font déjà de 1 à 2 jours de télétravail par semaine quand 20% viennent sur site tous les jours.
Parmi les répondants, les salariés de One-Tech et de l’EP sont déjà organisés en Flex-Office et, nourris par leur expérience de ce fonctionnement, parlent en connaissance de cause.
- Ø36% des sondés ne comprennent que « en partie » ce qui les attend avec cet environnement de travail qui leur est promis, et 8% avouent leur méconnaissance du sujet.
Parmi les sujets de préoccupation, sans surprise, celui de devoir trouver une place libre chaque matin, de ne pas se trouver isolé de ses collègues, la gestion du bruit ambiant et plein de « détails » matériels non sans conséquence (casque, écrans, connectique, bureau réglable, siège ergonomique)…
Un bureau à temps partiel, Un stress à temps plein !
Clairement, le passage en Flex-Office est loin de recueillir l’assentiment des salariés concernés, même si une courte majorité estime qu’elle est en capacité de s’adapter, à des degrés divers.
Cette réorganisation est souvent vécue comme une violence, une perte de lien avec les collègues, un pas de plus vers la déshumanisation de l’espace de travail.
Ce qui pose question, c’est le bénéfice que pourra en retirer le collectif de travail en regard des risques que cela fera peser sur le bien-être et la santé au travail.
Nous ne sommes pas tous égaux devant les difficultés que suscite un
environnement générateur de stress où chacun devra trouver sa place, au propre comme au figuré.
A l’heure où les ressources humaines mettent en avant « care », « bienveillance » et autres considérations vidées de sens par les cabinets de communication, il serait bon de revenir à l’essentiel : c’est le travail qui doit s’adapter à l’humain, et non le contraire !
Les revendications de la CGT :
- Regroupement des équipes dans des espaces dédiés.
- Aménagement des plateaux en espaces plus petits.
- Prise en compte des spécificités des métiers.
- Maintien de bureaux individuels pour ceux qui le souhaitent, managers ou non.
- Attention toute particulière à l’acoustique des espaces de travail et à la distance minimum entre bureau.
- Aménagement de salles d’isolement et de réunion en nombre suffisant.
- Pour les espaces laissés en « libre service », mise en place d’une centrale de réservation des bureaux, comme pour les salles de réunion.
- Mises en place d’ateliers de discussion pour prendre en compte les avis et suggestions des salariés avec latitude laissée aux services pour l’organisation spatiale.
- Bilan mensuel de l’installation devant les instances de représentation du personnel
- Enquête Eutelmed sur le bien-être au travail semestrielle pour évaluer les effets du déménagement sur les salariés
