Lettre ouverte A Patrick POUYANNE

Lettre ouverte à Patrick Pouyanné, Président Directeur Général de TotalEnergies

Monsieur le Président,

Depuis le mois de juin, notre syndicat n’a de cesse d’interpeller la Direction Générale sur la problématique des salaires, dont la revalorisation en janvier aura finalement été insuffisante au vue des niveaux réels d’inflation.

Dans le même temps, les salariés de notre entreprise, par leur travail, ont permis au Groupe d’obtenir des bénéfices stratosphériques.

Pour preuve, la capacité de la direction générale à dégager extrêmement rapidement une enveloppe exceptionnelle de 2,62 milliards d’euros à destination des actionnaires.

Le niveau de mobilisation des salariés sur nos sites est, pour nous, à la hauteur exceptionnelle des enjeux.

La situation de pénurie du pays, conséquence de l’impossibilité de discuter de mesures salariales complémentaires avec la direction, provoque un fort mécontentement, et menace de ralentir l’économie du pays.

Le gouvernement, par la voix de la Ministre déléguée aux petites et moyennes entreprises ainsi que par celle de la Première Ministre, appelle lui aussi aux négociations, et aux augmentations de salaires.

Dans le but de sortir de la situation de blocage, nous réitérons notre demande d’ouverture de négociations, en espérant que vous l’entendiez enfin. Nous nous tenons prêts pour les entamer dès lundi sur les bases de notre revendication salariale seule.

En espérant une réponse positive de votre part afin de sortir rapidement de cette situation, Recevez, Monsieur, mes sincères salutations.

Éric SELLINI

Coordinateur CGT du Groupe TotalEnergiesCourrier_PDG_20221007

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2 réactions on “Lettre ouverte A Patrick POUYANNE”

  1. Monsieur.
    Je suis particulièrement en colère contre la cgt qui opere en égoïste .Vous que vous rien que vous en contrdiction avec ce que représente un syndicat. 4000 a 5000 de salaire beaucoup de travailleurs voudraient ce montant. Reflechissez a la nuisance que vous creez et surtout aux plus faibles .Je ne vous soutiens pas.

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