ÉDITO
On y est. Les derniers contrats One-Tech sont en passe d’être signés, la structure juridique est effective depuis le premier de l’an, le schéma organisationnel est en place depuis le « go live » de septembre dernier. Et?…
Rien, ou pas grand-chose. On attendait un souffle, une énergie communicative à la hauteur des ambitions du Groupe de se redéployer vers les énergies renouvelables, un élan pour construire un projet industriel sur le socle de compétences internes, générer une force collective attractive, mobilisatrice.
Mais depuis septembre, il n’y a rien de tout ça. Un encéphalogramme plat. La période actuelle, balayée par les incertitudes et les remises en question n’explique pas tout.
Entre les départs massifs occasionnés par la rupture conventionnelle collective (RCC), l’absence de renouvellement des équipes, le questionnement des salariés qui se cherchent, la communication institutionnelle qui fait ce qu’elle sait faire de mieux, c’est-à-dire brasser de l’air, une impression généralisée se diffuse : tout ça pour ça? Et une question : One-Tech ne serait-elle au final qu’une coquille vide de sens ?