Dans un contexte d’état d’urgence permanent, le pouvoir se concentre entre les mains de quelques- uns, qui s’arrogent tous les droits et foulent aux pieds les droits et libertés des citoyens et des salariés.
Les réformes successives facilitent les licenciements et les suppressions de postes dans le privé comme dans le public. Là encore, ni plan de relance, ni plan de rupture mais la poursuite du même objectif libéral de casse de l’appareil productif et des services publics.
Leurs choix de société ont jeté beaucoup de salariés dans la précarité, la pauvreté et la détresse psychologique.
Il y a près de 10 millions de pauvres en France. Le nombre de privés d’emploi explose, le chômage
partiel devient la norme. Le taux de chômage des jeunes a dépassé les 20%.
Pas un jour ne se passe sans que l’on entende parler d’un nouveau plan de licenciements, venant s’ajouter au million d’emplois déjà détruits.
La ministre du Travail annonce, presque comme une provocation, une revalorisation du SMIC en
dessous d’1% pour 2021, ce qui fera passer le taux horaire de 10,15 à 10,25 €. Dans la fonction publique, le gel du point d’indice perdure et les pertes salariales s’accumulent d’année en année.
Nous affirmons , au contraire, que la répons e aux bes oins de toute la population, l’avenir de la jeunes s e et la réus s ite de la trans ition écologique impos ent la création de millions d’emplois . Cela passe aussi par le partage et la réduction du temps de travail.
Malgré les vieilles rhétoriques du patronat, de la droite réactionnaire et des néolibéraux sur le « coût du travail » et les 35h, l’entreprise LDLC, spécialiste de la vente de matériel informatique, a mis en place un accord sur le temps de travail réduisant le travail effectif hebdomadaire de 35h à 32h. Cela vient confirmer la justesse de nos revendications sur la nécessité d’abaisser le temps de travail pour travailler mieux, moins et tous et toutes. La s emaine à 4 jours de travail, c’es t pos s ible !!!
Les services publics, qui ont fait pourtant fait la preuve qu’ils étaient en première ligne contre les
conséquences des crises, sociales, économiques, écologiques et sanitaires, continuent d’être attaqués. Dans le secteur de la santé par exemple, c’est 400.000 emplois à créer dans les hôpitaux, les maisons de retraite ou l’accompagnement des malades et des personnes en perte d’autonomie.
Les besoins sont importants aussi dans toute la fonction publique. Dans l’éducation, 1.883 postes sont
supprimés au budget 2021 malgré la hausse démographique, alors que les besoins sont immenses, à tous les niveaux, pour favoriser la réussite de tous les élèves et démocratiser l’école.
Il est indéniable aujourd’hui qu’il faut relocaliser une partie de notre production et en particulier notre industrie. Il faut stopper la politique de la peur et les politiques régressives.