Le projet ONE TECH doit être porteur de développement humain.
Le Groupe Total a pris un virage dans le secteur énergétique depuis déjà quelques années avec diverses acquisitions (SunPower, Saft, Lampiris, Direct Energie, etc…).
Cette évolution s’accélère ces derniers mois et la CGT a sollicité la Direction en août 2020 sur sa stratégie de développement dans ce secteur.
Lors de cette rencontre, les sujets à évoquer ne manqueront pas concernant la position de Total au sujet de :
la loi énergie climat qui fixe des axes de développement principaux sur : •la sortie progressive des énergies fossiles et le développement des énergies renouvelables ; •la lutte contre les passoires thermiques ; •l’instauration de nouveaux outils de pilotage, de gouvernance et d’évaluation de la politique climatique ; •la régulation du secteur de l’électricité et du gaz.
et du pacte vert pour l’Europe dit « Green Deal » qui propose un plan d’action pour : •investir dans des technologies respectueuses de l’environnement ; •soutenir l’innovation dans l’industrie ; •déployer des moyens de transport privé et public plus propres, plus abordables et plus sains ; •décarboner le secteur de l’énergie ; •améliorer l’efficacité énergétique des bâtiments ; •travailler avec des partenaires internationaux pour améliorer les normes environnementales mondiales.
UN pour TOUS…………….TOUS pour quoi?
Que Total prenne en compte l’évolution du secteur énergétique pour axer ses ambitions sur l’après pétrole n’est pas une mauvaise idée en soi. Mais… Pour que cette énième réorganisation soit réussie, elle ne peut passer à côté de certaines nécessités :
ØRépondre aux besoins sociétaux en terme de production d’énergie « verte »,
ØAssurer un service au citoyen et s’appuyer sur un pôle public de l’Energie,
ØConstruire un statut de « l’énergéticien » de haut niveau regroupant statuts et conventions collectives adossés à ceux des mines et de l’énergie,
ØPolitique d’embauches offensive
ØRegrouper ces entreprises et filiales dans une Unité Economique et Sociale élargie (pour les ASCC et accords communs en particulier)
ØUne politique de mobilité choisie et non contrainte, sans délocalisation ni filialisation type « TGS »