SI VOUS FAITES LE CHOIX D’UN VERSEMENT
sur salaire, il s’ajoutera au salaire net imposable.
Le versement de la prime d’intéressement et de la participation sera effectué sur la paie de mai et non plus sur celle de juin.
SI VOUS FAITES LE CHOIX DE PLACER
tout ou partie de la somme et afin de bénéficier du maximum de l’abondement de l’employeur :
Il faut placer 1300 € minimum dans le PEGT pour bénéficier de 1000 €
Il faut placer 1590 € minimum dans le PEC pour bénéficier de 795 €*
Il faut placer 360 € minimum dans le PERCO pour bénéficier de 1080 €**
PEC-PERCO : vérifiez si vous faites déjà ou non des versements sur votre fiche de paie ou sur PH7.
* Abondement PEC
Si vous versez déjà mensuellement dans le PEC au moins 132.5 €/mois soit 1 590 €/an sur le PEC, vous avez déjà atteint le plafond.
Si vous versez moins de 132.5€/mois, placez la différence afin d’atteindre le plafond maxi.
(Exemple : Si vous versez 100€/mois soit 1200€/an, placez encore 390€ dans le PEC)
** Abondement PERCO
Si vous versez déjà mensuellement le maximum de 16.5 €/mois sur le PERCO (auquel s’ajoute 0.5% du salaire mensuel brut), il faut encore placer 162 € afin de bénéficier du maximum d’abondement.
Vous pouvez saisir vos choix de placement de l’Intéressement & Participation dans le Self PH7 et le cas échéant les modifier autant de fois que vous le souhaitez, jusqu’au 3 mai 2017 inclus.
CE QUE PENSE LA CGT DE L’ACCORD
La participation est établie sur un mode de calcul codifié par la loi. A ce titre, chaque entreprise obéit aux mêmes règles. Le calcul est fonction du bénéfice net ramené à la masse salariale et à la valeur ajoutée par entreprise (Total SA, Elf-ep, Total raffinage France, etc…), et mutualisé sur l’ensemble des entreprises inscrites dans le périmètre de l’accord.
L’intéressement est assis sur la masse salariale brute France à partir d’un ensemble de critères définis par l’employeur et validés par les signataires. C’est ainsi que le calcul de l’accord en cours mêle le ROE (Return on Equity), le TRIR (Total Recordable Injury Rate) et le FIR (Fatality Incident Rate). Ainsi, à des critères purement financiers s’ajoutent des critères sur la sécurité ou les décès d’employés du groupe.
La CGT est fondamentalement opposée à ce que le décompte des accidents , mortels ou non, soit ramené à un élément de calcul de rémunération, faisant peser sur les salariés la responsabilité de ce qui est avant tout une mise en défaut de l’employeur et des moyens qu’il met pour assurer la sécurité des opérations et celle de ses salariés.