Ces élections se sont déroulées dans le contexte très particulier mêlant réorganisations multiples (Explo, DSO, TGS) et offre syndicale diluée, avec l’apparition de nouvelles obédiences.
Si on peut se féliciter de l’augmentation de la participation, les pressions inhabituelles exercées jusqu’à la dernière minute par la direction pour inciter le personnel à voter ont parfois été mal vécues par celui-ci.
De fait, les cadres, qui habituellement boudent les élections, ont cette fois-ci fortement voté, à l’inverse de ce qui s’était produit lors des précédents scrutins.
Le profil des nouveaux votants, dont il n’est pas question de contester la légitimité du vote, a abouti au recul du pourcentage de la CGT.
Il reste que près de 50% d’entre eux ont choisi de ne pas s’exprimer, comme ils en ont le droit. Cela aurait peut-être changé la donne.
Malgré un nombre de voix en nette progression pour la CGT, le taux de participation élevé a réduit son influence globale dans l’UES, qui atteint 9.64% au périmètre Pau-PERL-Paris-SMH-Holding.
Il a manqué 17 voix à la CGT (sur 8074 salariés) pour atteindre le seuil des 10% de représentativité.
En conséquence: La CGT ne participera plus aux négociations au sein de l’UES, laissant le champ libre à 3 OS seulement : CFE-CGC, SICTAME-UNSA, CFDT.
La CGT reste forte des votes que les salariés lui ont confiés et sera toujours à leurs côtés pour défendre au mieux leurs intérêts.
Avec les multiples réorganisations en cours et les bouleversements qui en découlent, l’horizon de l’entreprise va fortement évoluer d’ici deux ans. La CGT sera là, comme toujours, pour veiller au grain.
Elle est déjà en ordre de marche pour regagner sa représentativité lors des prochaines élections et faire avancer les négociations au bénéfice des salariés !