La CGT, FO, FSU et Solidaires appellent tous les salariés du public et du privé, les privés d’emploi et les retraités à faire grève pour revendiquer plus de sécurité de l’emploi et empêcher la casse du Code du Travail.
MARDI 9 AVRIL 2013 à 10H30
Place de Verdun à Pau
Grève sur la plage fixe du matin
ANI : un accord nocif et inefficace en matière économique
Alors que la période de crise appelle des mesures de protection des droits des salariés, les dispositions de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 vont encore aggraver la situation actuelle, au mépris du Code du Travail.
Avec davantage de flexibilité offerte aux employeurs, les chiffres record du chômage et l’hémorragie des emplois industriels, ce sont des millions de salariés qui sont précarisés et plongés dans l’incertitude. Seront d’autant plus impactés des catégories salariales déja fortement fragilisées :
- les jeunes ;
- les femmes ;
- les seniors.
Vers une régression sociale et une précarisation de l’emploi
Avec l’ANI, les employeurs ont toute latitude pour :
- baisser les salaires,
- supprimer certains « plans sociaux » sans discuter les licenciements,
- exiger des salariés une mobilité géographique,
- mettre en place des CDI intérimaires au détriment des embauches.
En revanche, les recours juridiques des salariés seront rendus encore plus difficiles, et soumis à des délais assez courts.
Bref, c’est encore à ceux qui produisent la richesse de faire des sacrifices : la crise a bon dos !
Le gouvernement reprend le cahier revendicatif du Medef !
Après la forte mobilisation du 5 mars 2013 contre cet accord, qui a réuni 200 000 manifestants au niveau national, CGT, FO, FSU et Solidaires souhaitent montrer leur détermination face aux députés et aux sénateurs qui veulent casser le Code du Travail, main dans la main avec le Medef.
Ces syndicats appellent l’ensemble des salariés des secteurs privés et public, les retraités et les privés d’emploi à une nouvelle journée de grève et de mobilisation le mardi 9 avril 2013.
D’ici là, ces organisations syndicales invitent leurs adhérents à tout mettre en oeuvre pour continuer d’informer et débattre le plus largement possible avec tous les salariés :
- du contenu de l’accord ;
- des propositions alternatives en faveur d’une sécurité sociale professionnelle.
l