Avec le confinement et la crise sanitaire que nous venons de traverser, le télétravail s’est imposé pour la grande majorité des salariés lorsque cela était possible.
Le télétravail nécessite un encadrement clair pour garantir les droits et les conditions de travail des salarié·es. C’est d’ailleurs ce qui est prévu chez Total depuis 2013, au travers de notre accord et ses avenants, signés par toutes les Organisations Syndicales.
A l’issue du déconfinement, ce télétravail « forcé » ou dit TéléTravail Occasionnel (TTO) a suscité un engouement des salariés à faire une demande de télétravail régulier de 1 à 2 jours par semaine, tel qu’il est prévu par nos accords.
Et là, étrangement ce n’était plus possible !
Et ce n’est que de façon informelle, par des bruits de couloirs, que l’on apprend, qu’une une fois de plus, de manière UNILATERALE, et sans aucune consultation des Organisations Syndicales, que la Direction Générale a décidé de « geler » l’application de l’accord télétravail pour les nouvelles demandes, et ce pour une durée d’un an apriori.
C’est ce qu’elle appelle communément « Dialogue Social… » : C’est inacceptable, déloyal et surtout illégal !