Profiteurs de guerre, profiteurs de crise, parasites, … depuis le début de la guerre ukrainienne, les noms d’oiseau fusent en direction du groupe TotalEnergies.
Alors que les prix à la pompe ne cessent de s’envoler, qu’une part croissante de la population pâtit durement du renchérissement des biens de première nécessité et des coûts de transport, l’annonce mécanique, un trimestre après l’autre, des profits incommensurables générés par TotalEnergies ne fait que favoriser l’érection d’un mur d’incompréhension et de désapprobation entre le groupe et ses dirigeants, et la société française.
Comment justifier le décalage entre le vécu des citoyens, leurs difficultés au quotidien, et l’opulence tranquille du groupe, toute tournée vers la satisfaction de l’actionnariat ?
La redistribution des richesses est au cœur du questionnement. Pas seulement envers les salariés du groupe, mais aussi en direction de la société toute entière. TotalEnergies ne peut pas rester hors-sol.