Les militants CGT des Pyrénées-Atlantiques préparent les assises de l’industrie du 22 février à Paris et la journée d’action du 21 mars. Durant deux jours, au cœur du bassin de Lacq-Orthez ils ont débattu de projets industriels et de la démarche syndicale à déployer pour les porter.
Les assises de l’industrie organisées par la CGT le 22 février à la Cité des sciences et de l’industrie à Paris sont préparées en territoires par des initiatives locales. C’est ainsi que la CGT des Pyrénées-Atlantiques a organisé deux rencontres les 9 et 10 février à Mourenx, au cœur du bassin industriel de Lacq-Orthez. D’abord un débat public puis une journée d’études réunissant les syndicats qui ont mis en débat différents projets de développement ou de maintien d’activités industrielles portés par les syndicats CGT, notamment dans la chimie et la métallurgie.
Au cours de ces échanges, parfois très pointus, les militants ont évoqué les perspectives de reconversion, de redéploiement, de nouvelles productions. Notamment dans la chimie avec la fabrication de l’hydrogène comme source d’énergie non polluante, ou encore la filière de la fibre de carbone implantée depuis le déclin de l’exploitation du gisement gazier de Lacq. Ils ont aussi affirmé la nécessité de services publics pour répondre aux besoins des populations et des industries.
La question énergétique a également été au centre des débats avec la filière hydrogène que la CGT souhaite voir développer sur la bassin de Lacq. L’enjeu étant de fabriquer ce gaz, que l’on présente comme un carburant propre pour l’automobile, mais qui peut aussi être mélangé en petites proportions au gaz de ville afin de diminuer l’empreinte carbone du gaz domestique. On pourrait aussi, afin de décarboner les rejets industriels, mélanger hydrogène et CO2 pour fabriquer du méthane de synthèse qui circulerait dans les gazoducs en lieu et place du gaz naturel.