Les salaires et leur évolution dépendent chaque année, de négociations entre syndicats et patronat. Quand les salariés restent spectateurs, le patron sait qu’il fait ce qu’il veut et décide seul !
Le salaire, c’est le paiement de la qualification, du travail, qui nous permet de consommer, vivre et faire vivre la famille. Le nombre d’emplois et le niveau des salaires sont les principales bases de ressources pour la retraite, la protection sociale individuelle et collective.
Le projet gouvernemental est mauvais !
Trahir la parole politique, les espoirs de la population est l’exercice préféré du gouvernement en place. L’austérité pour les salariés, les cadeaux pour les patrons, telles sont les politiques qui se suivent, ce projet étant le prolongement des réformes FILLON.
De FILLON à AYRAULT, c’est de 60 à 62 ans et de 41,5 à 43 années de cotisations !!!
Les salariés seraient, une fois encore, sommés de payer la facture des cadeaux au patronat. Les jeunes, à qui les assurances proposent une solution individuelle, devraient payer triplement la réforme, individuellement et collectivement. Les retraités, dont plus de 50 % gagnent moins de 967 € par mois auraient leurs pensions réduites.
La propagande mensongère, sur des « évolutions » pour les femmes et les jeunes en apprentissage, occulte le passage à 43 années de cotisations qui annule l’évolution.
La pénibilité énoncée dans le projet, tant attendue par des millions de travailleurs usés, fatigués, est un leurre, seules les années travaillées après 2015 seraient prises en compte. La CGT revendique 1 trimestre de départ anticipé pour 1 année de travail pénible.
Saigner le pouvoir d’achat des travailleurs, leurs droits, est un non-sens économique et social, puisque la consommation des ménages représente 57 % de la croissance nationale !
Mettre à plat les richesses du pays, décider de leur utilisation économique et sociale, c’est la clé pour sortir de la spirale de récession du pays !
De juillet 2012 à juillet 2013, la fortune des 500 français les plus riches a augmenté de 25 %, atteignant 330 milliards d’euros : ce n’est pas leur travail qui a permis cela !
Les industries du CAC 40 piochent, chaque année, 75 à 90 milliards dans les caisses des entreprises pour leurs actionnaires et ne paient que 8 % d’impôt sur les sociétés, sur les 34 % prévus par la loi.
200 milliards par an, c’est la facture que payent les salariés, les citoyens, au travers des aides données par les collectivités (départements/régions) et l’Etat, selon le rapport de la Cour des Comptes.
Sur les 15,9 millions de travailleurs du secteur privé, plus de 5 millions ont le salaire payé par les fonds publics, nos impôts. C’est ça les 200 milliards de cadeaux.
Coût du travail ? Non coût du capital.
L’action collective des salariés est urgente et incontournable pour changer les choses !
Si les patrons n’ont besoin que de quelques emails ou réunions pour se faire entendre par le gouvernement, force est de constater que pour les salariés et la population, seule la mobilisation permettra de faire entendre leur voix, leurs revendications.
Le gouvernement, avec ses moult sensibilités, plus fragile que le précédent, sera forcé de répondre à la mobilisation des travailleurs, de la population.
Le 15 octobre, les salariés doivent prendre en main leurs affaires !